BOULET (BOURET, BOURG pour Bosc V.80 d'après lettre de Basville du 1er mars 1705, BOULAYE pour La Baume, BOURY pour Brueys, GOULLET pour le manuscrit de Codognan) Jean, De St-Césaire-de-Gauzignan, né vers 1676, peigneur de laine.
Un " Bouret et ses deux garçons, travailleur de St-Césaire-de-Gauzignan " est fiché sur les Listes des Affaires Etrangères au f° 140. Cavalier dit dans ses Mémoires qu'il l'a connu à Genève avant le déclenchement de la guerre des camisards.
" Petite taille, les cheveux blonds et frisés, a rapporté un fusil " le 10 octobre 1704 : il fait soumission avec Jalaguier de Cassagnolles à Uzès, et est pris d'une " crise de fanatisme " en pleine rue de Nîmes lorsqu'on le dirigea vers l'Intendant.
Parti avec Fidel Abric et quelques autres pour Genève le 3 novembre 1704, il en revient clandestinement en décembre, et se cache dans les bois entre St-Césaire-de-G. et Vézénobre, ce qui le fait soupçonner d'avoir été l'agresseur du curé de Vézénobre Cahuzac.
Il est capturé au moment où il s'apprête à traverser le Rhône pour retourner à Genève en décembre 1704 ou janvier 1705 : " le prévôt de Lyon mena à Nîmes deux prisonniers enchainés qui étaient rentrés dans le royaume, l'un était Jean Boulaye de St-Césaire-de-Caton " (La Baume p 361) ; il est condamné le 21 février 1705 et pendu le 22 à Uzès.Sources : Bosc IV 480, V 41, AD 34 C 273.117, et surtout un mémoire anonyme en C188.70 (d'après Dictionnaire des camisards)
Un " Bouret et ses deux garçons, travailleur de St-Césaire-de-Gauzignan " est fiché sur les Listes des Affaires Etrangères au f° 140. Cavalier dit dans ses Mémoires qu'il l'a connu à Genève avant le déclenchement de la guerre des camisards.
" Petite taille, les cheveux blonds et frisés, a rapporté un fusil " le 10 octobre 1704 : il fait soumission avec Jalaguier de Cassagnolles à Uzès, et est pris d'une " crise de fanatisme " en pleine rue de Nîmes lorsqu'on le dirigea vers l'Intendant.
Parti avec Fidel Abric et quelques autres pour Genève le 3 novembre 1704, il en revient clandestinement en décembre, et se cache dans les bois entre St-Césaire-de-G. et Vézénobre, ce qui le fait soupçonner d'avoir été l'agresseur du curé de Vézénobre Cahuzac.
Il est capturé au moment où il s'apprête à traverser le Rhône pour retourner à Genève en décembre 1704 ou janvier 1705 : " le prévôt de Lyon mena à Nîmes deux prisonniers enchainés qui étaient rentrés dans le royaume, l'un était Jean Boulaye de St-Césaire-de-Caton " (La Baume p 361) ; il est condamné le 21 février 1705 et pendu le 22 à Uzès.Sources : Bosc IV 480, V 41, AD 34 C 273.117, et surtout un mémoire anonyme en C188.70 (d'après Dictionnaire des camisards)