Nous n’avons pas grand chose de précis à ma connaissance sur le devenir des prisonniers de Perpignan (toutes origines géographiques confondues). Aucune liste générale, seulement des indications parcellaires : beaucoup sont morts en prison, un nombre important de femmes ont été envoyées à Carcassonne en prison, beaucoup d’hommes relâchés sous condition d’engagement à l’armée comme votre ancêtre, et un nombre important libérés progressivement après la guerre des camisards probablement sous condition d’abjuration. Il me semble me souvenir qu’il y avait encore deux prisonniers protestants à Perpignan en 1712. Ce qui est paru de plus intéressant sur les prisons de Perpignan : un article de M. Falguerolles dans le Bulletin de la Société de l’Histoire du Protestantisme, où ont été également publiées les listes des prisonnières transférées de Perpignan à Carcassonne.
Pierre ROLLAND